Moeurs, Religion et Education

Le Respect
◈ Inclinaison → L'importance de la hiérarchie étant très forte et très ancrée dans le quotidien, il est normal d'incliner le buste devant une personne ayant un statut supérieur au nôtre.

Lorsque quelqu'un fait face à l'Empereur, le Shogun, un membre de la Cour ou un Seigneur, il est de coutume de se mettre à genoux et de s'incliner, face au sol.
Le degré diffère selon le rang.

◈ Le Langage → Les expressions sont également très posées, la politesse est de mise et les suffixes très courants. Pour doubler le respect que vous avez en la personne, et surtout quand vous ne connaissez pas son nom, vous pouvez utiliser la profession qu'elle incarne, suivi d'un suffixe.

En général, vous n'appelez jamais la personne par son prénom mais par son nom, sauf lorsque vous en êtes intimes. De plus, une personne de bas rang ne peut s'adresser directement à une personne trop haute dans la hiérarchie en sautant les échelons, il faut qu'elle s'adresse à la personne ayant le rang au-dessus du sien.

◈ L'Honneur → La conception de l'honneur est très forte. D'autant plus dans cette société où l'apparence, le prestige et l'héritage importent plus que tout le reste. Tout est basé sur "que dira le voisin...?" ou "il faut faire mieux qu'untel". Car la meilleure des sécurités est d'avoir les meilleurs bagages avec soi et d'éviter d'être la risée du quartier voire de la ville.

La famille ayant une place exclusive et très importante, il est normal de lutter pour son nom et ses parents, voire même ses ancêtres. Il est donc très difficile d'allier devoir/ honneur et sentiments. Les sentiments et les émotions sont souvent refoulés pour laisser place au devoir.

La vengeance a la même part d'importance. Il est généralement conseillé d'éviter toute vengeance à cause des sanctions qu'elle peut engendrer, malgré l'aspect honorifique et héroïque de l'acte.



Les Tabous
◈ La Réserve → Si ce n'est ceux du respect des règles, à savoir le code hiérarchique et les politesses, les tabous principaux sont surtout centrés sur l'émotion et les sentiments. Il est bien vu de montrer un visage fermé et de garder ses secrets en public, mais très mal vu et déprécié du contraire.

Les sentiments seront forcément refoulés, et les pairs n'auront pas droit de les exprimer. C'est ce qui fait la grande réserve des yumenins et leur particularité.
Par contre, il est bien vu de faire tomber ce masque une fois en privé.

◈ La Sexualité → Elle n'est pas un tabou, mais elle a quand même certaines règles. Le pays du soleil levant est un royaume où la sexualité a une place à part entière, d'autant plus grâce aux religions qui prônent une bonne sexualité pour une bonne santé.
Les hommes doivent donc profiter pleinement de ses bienfaits : le pourquoi du manque d'interdiction à ce sujet, qui aurait été totalement illusoire. D'ailleurs, les vierges n'ont pas bonne image.

Toute sexualité est permise, tant qu'elle ne porte pas atteinte aux bonnes mœurs, et qu'elle n'est pas affichée en public. L'amour homosexuel est toléré, tant que les hommes et les femmes concernés se marient à côté. Le shûdô (amour homosexuel entre un maître et son élève) est déjà bien employé par la classe guerrière et se répand parmi les classes citadines dans le quartier de Yoshiwara, entre autres avec les acteurs de Kabuki.

Par contre, les mariages homosexuels ou tout type d'alliance homosexuelle ne sont pas permis.

◈ Le Déshéritement → Il n'y a pas plus grand tabou que d'avoir été déshérité par son père ou son maître. Il n'y a pas plus grand tabou que de ne plus avoir de maître! Les rônins - contrairement à l'image qu'en donne le cinéma, sont très mal vus. C'est une honte qui s'étend partout et qui suit la personne, c'est pourquoi ils sont souvent mystérieux sur leur vie, sinon méprisés.



Recevoir et Perdre
◈ Récompenses → Si vous avez plu au client / à la personne, vous recevrez l'équivalent en nature de votre travail, généralement de la nourriture ou aurez certainement le privilège de recevoir des koku de riz ( litres en riz, le riz étant l'impôt et donc la richesse du pays).

La petite monnaie d'argent ou de cuivre n'est seulement offerte que par les riches marchands ou les citadins, et les ryô (grandes monnaies ovales comme sur la tête de Miaouss -okay la référence-) ne demeurent qu'entre les mains des guerriers, nobles et autres grands du monde. Si vous avez la chance de n'en avoir qu'un seul entre vos mains, vous pouvez retaper votre maison! C'est dire!

Les artisans ayant servi les seigneurs satisfaits, pourront parfois même avoir des titres honorifiques et devenir le fournisseur officiel d'untel ou untel ( et pour l'économie, ça marche : réputation, tout ça).

Pour les hommes de plus haut rang, voire généralement les seigneurs, les nobles et les vassaux, il peut arriver que l'Empereur et le Shogun les récompensent au travers de koku de riz importants, en terres, en titres honorifiques, ou en rangs élevés.

◈ Sanctions → Les récompenses peuvent être souvent généreuses au travers des actes, mais les sanctions sont d'autant plus extrêmes qu'elles inspirent souvent la crainte et empêchent aux hommes de faire un faux pas.

Pour le peuple, tout dépend des méfaits ou crimes commis. Les méfaits sont souvent des remboursement ou des corvées pour la victime, alors que les crimes (vol, viol, meurtre, tentative d'assassinat...) étaient systématiquement punis par décapitation. La famille du condamné y passe également.

Pour un noble ou un seigneur, il peut arriver qu'on lui enlève ses terres, qu'on les réduise, qu'on lui enlève un titre ou qu'on lui demande une corvée. Mais les crimes considérés comme graves sont punis par la mort, notamment les seigneurs guerriers se doivent de se faire seppuku (suicide rituel) et leurs vassaux les suivent souvent dans la mort.


Religion

Le pays dispose de quatre principales branches religieuses dont les principes se fondent les uns aux autres : le taoïsme, le bouddhisme, le confucianisme et le shintoïsme.
Les autres religions, surtout le christianisme, sont interdites.

Il n'y a pas officiellement de religion d’État, mais la croyance générale du pays veut que l'Empereur soit le descendant de la déesse Amaterasu, déesse représentée dans le shintoïsme.
L'époque se veut superstitieuse et baignée dans les arts occultes, dont découle le onmyôdô.

Il est donc assez courant d'aller au temple régulièrement ou de posséder un autel aux ancêtres chez soi.



Education
Si dans le reste du monde l'éducation est encore loin d'atteindre le peuple, à Yume, même la classe paysanne peut se procurer un enseignement très basique qui lui permet de lire ou écrire.

L'éducation est faite au travers des classiques et de la religion par les moines, souvent des moines ermites ou voyageant dans le pays en échange de logis.

Pour les villages plus importants, les parents peuvent envoyer leurs enfants comme élève d'un moine et ainsi acquérir un minimum de connaissances.

Pour la Cour et la classe guerrière la question ne se pose pas, mais leur enseignement est surchargé. Poésie, classiques, musique, l'art de la guerre ou encore la politique... ils passent par tout ce qui peut valoriser leur statut. Leur enseignement est dispensé soit par un professeur particulier pour chaque matière, soit par un unique intendant pour toutes ces matières, et généralement de grands lettrés.





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