#Jujurnal

C’est lors d’une expansion du territoire pour leur royaume, que les enfants du souverain perse apprennent la récente décision de leur père pour la succession du trône.
Si Judar avait été légitimement désigné comme prince héritier, son frère aîné Keyhan et surtout sa mère ne l’entendaient pas de cette façon et poussèrent le roi à douter de sa décision. C’est ainsi qu’acculé et pour éviter une guerre interne, le Roi leur donna raison et mis en jeu les deux terres actuelles à conquérir pour désigner le futur héritier.
Au grand damn de Judar, puisque Keyhan venu le narguer, lui révéla à demi les dessous d’une telle décision.
Si au départ la conquête devait être pacifique, la situation le mena à déclarer une guerre ouverte à sa nouvelle conquête : l’Empire de Yume.

Le Prince Noir - ainsi que ses hommes le nomment -  envoie ses armées mongoles et persanes sur Edo après s’y être infiltré plusieurs semaines. Avec à sa tête le général Xiang Yu, ils offrent la paix aux Yumenin en échange de leur soumission.
L’accord est refusé et le général lance ses cavaliers dans la capitale sans laisser de survivants sur leur passage. C’est alors que le Hakumei se dresse devant eux et leur offre une résistance coriace malgré leur petit nombre.
Une fois le Hakumei capturé et emprisonné, la ville fut nettoyée et les cadavres brûlés pour accueillir le Prince sur son éléphant. Ils réussirent à atteindre le palais, dans lequel tous les nobles et habitants semblaient réfugiés.

Au même moment, l’assaut fut donné par un signal aux armées navales, qui lancèrent les bateaux menés par Giaffar sur la côte d’Edo.
Constituée uniquement de perses habitués à naviguer, les hommes réussissent au départ à créer une brèche autour du port. C’est sans compter sur la présence d’un général Yumenin extrêmement féroce et rapide, qui, grâce à ses qualités hors du commun réussirent à dérouter les navires de Giaffar et à les faire couler.
Ce n’est que grâce à sa clairvoyance qu’elle en réchappa et fit battre en retraite les bateaux restants.

Le Prince fut refusé plusieurs fois par l’Empereur Kiyohito, qui, malgré la défaite sur terre, refuse de laisser son pays entre les mains de l’Empire Perse.
Cela n’empêcha pas Judar d’envahir la capitale et d’y parsemer ses tentes, la sienne dans le jardin impérial.
Là il reçoit plusieurs espions lui ayant communiqué la présence d’une police spéciale, mais également d’une puissance ainsi qu’un pouvoir étrange que détiendrait le pays. Cependant les policiers ne veulent pas parler et Judar, comprenant qu’ils ne diraient rien malgré la torture, les humilie en les envoyant en tant qu’esclaves près de ses généraux ou servir de prostituées.
C’est là qu’il rencontre l’un des chefs du Hakumei - Yamada, et en fait son esclave particulier pour pouvoir le faire souffrir mentalement. Peut-être ainsi révélera-t-il quelque chose ?
En attendant, et sans aucune nouvelle de la localisation de l’armée navale qui les défit sur les flots, le siège dure trop longtemps pour le stratège qu’il est, pensant ainsi tuer l’Empereur et s’emparer par la même occasion du palais.

L’erreur qu’avait fait le prince en amont avait été d’attendre un jour de trop.
Sous l’impulsion de la liberté, les premiers membres du Hakumei avaient été libérés par des hommes infiltrés dans les rangs perses. C’était l’armée navale qu’il cherchait depuis quelques jours.
Cette première vague avait profité pour supprimer une partie des généraux postés autour du palais, et avait profité pour guider une partie de l’armée proche de Judar en ville ou sur les ports, pour mieux les supprimer.
Ces premiers conflits, surnommée par les yumenin la bataille de la reprise du palais, fut le premier d’une succession d’autres, qui menèrent au petit matin à l’arrivée de l’armée du shogun jusqu’ici silencieuse et dont il mesura enfin l’ampleur.
Il se rendit compte durant cette bataille qu’il ne luttait pas simplement contre des hommes et ce qu’il vit le terrifia. Il perdit lors d’un combat singulier contre le Shogun Kazama Osamu, lequel pourtant le reconnut comme un guerrier à part entière qui réussit à lui faire face aussi longtemps.

Le Prince déchu est fait prisonnier et est jugé au tribunal impérial devant tous les membres de la Cour. Sa sentence cependant votée par les ministères, n’est pas votée par le ministère du Shogunat qui refuse que l’on porte un jugement immédiat sur la situation.
L’on peut dire qu’il est sauvé pour l’heure par le Shogun et les clans, mais cela ne lui plait pas pour autant. Il se retrouve prisonnier à son tour et sous le joug de son ancien esclave : Yamada.
Si au début il est gardé dans les geôles du palais, rapidement ledit Shogun leur obtient le droit d’avoir un lieu sécurisé en ville pour le détenir loin des instances Impériales.
Pourtant même ainsi, il continue de le narguer et d’afficher son air princier. Pour ne pas croire en sa défaite et protéger son mental, il se réfugie dans la vengeance et la haine.
S’il doit souffrir et mourir, il mourra en Prince.

La période de récoltes de riz a commencé, l’on propose au Prince de participer au travail des champs en échange d’une remise de peine plus longue. Le Prince cependant sait qu’il n’a pas le choix et la vie de plusieurs de ses hommes est aussi en jeu.
Ce qui devait arriva cependant à être ouvertement à l’extérieur : les yumenins le reconnaissent et essaient de s’en prendre à lui. C’est lors d’une de ces rixes qu’intervient une nouvelle tête : celle d’Arashi Isao, une guerrière du clan Kazama qui est là pour veiller au grain et à la sécurité.

Cela fait maintenant des mois qu’il est habitué à être prisonnier et à comprendre le roulement de ses geôliers. Au nombre de 4 ou 5 à chaque fois pour éviter les débordements précédents, ils reçoivent l’autorisation exceptionnelle de sortir le prince à la plage, mais de nuit.
C’est sur cette même plage qu’il revoit Yamada, éméché et porté sur la sexualité. Enervé, le Prince avait hésité un instant à le tuer, tout comme Yamada lui confirme toujours son envie de se venger.
Mais au final il le renvoie se dessaouler et retourne de son côté avec les gardes qui assuraient sa surveillance et avec lequel il devenait familier de jour en jour.