Le Petit Point : anecdotes de l'empire.

Vous l'avez tous attendu et le voici, le Petit Point s'installe définitivement sur le forum !
Ce sera l'occasion de traiter de plusieurs points sur Yume de façon anecdotique, mais utiles, et ceci une fois par mois.
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En Chine la symbolique des couleurs est différente de l’occident. 5 couleurs se distinguent, liées à la philosophie des 5 éléments : le bleu/vert, le jaune, le rouge, le noir et le blanc.
Le vert/bleu ( 青 - *ao* ) est associé au bois, au printemps, à la jeunesse et la contenance.




« Beaucoup de langues asiatiques n’ont pas de mot distinctif entre le bleu et le vert, bien que des dictionnaires récemment publiés fassent la distinction.

En japonais, en dépit de l’existence d’un mot ( 緑 midori ) dans la langue moderne qui signifie « vert », la couleur est parfois décrite comme le bleu de l'objet que l'interlocuteur sait être vert  ( 青 ao ), comme dans le cas du feu de circulation où le vert est appelé « feu bleu de circulation » ( 青信号 ao-shingō ) ou lorsque, pour désigner les plantes, on parle du « bleu feuille » ( 青葉 aoba ), reflétant l'absence d'un mot qui signifie « vert » dans le vieux japonais.

À noter toutefois que "midori" vient de 水 mi (mizu) "eau" et dori "coloration", et signifiait donc "couleur de l'eau", autrement dit une teinte d'ao ( groupe bleu-vert ).

En persan, le mot pour le vert est سبز (sabz), mais ce mot peut aussi vouloir dire « noir » ou « sombre ». En poésie persane, les femmes à peau foncée sont désignées comme « vertes », comme dans des expressions comme سبز گندم گون- (sabz gandom-gun, littéralement « couleur de blé vert ») ou سبز مليح- (sabz malih, « vert de beauté »). *»

Les Ôtomo portent la couleur verte, une couleur rare et peu utilisée, démontrant les échanges - grâce à leurs ports - de produits exotiques avec les marchands occidentaux et orientaux.

Cette teinte leur permet d’afficher des qualités qui leurs sont alors reconnues :

1. Leur dextérité au maniement d’une couleur très peu stable en textile, et donc leur minutie.



2. Leur relation pleine avec la nature.



3. Leur originalité à ne pas se conformer à la société imposée.



4. Le vert associé au bois, marque leur spécialité au maniement du bois, à la menuiserie ( ce sont des fabricants de bateaux reconnus ).



5. Leur contenance et leur mesure.

Leurs symboles : le Vert 🟢, le Bois et le Cerf .
Leur capitale : Nara.

1. Le clan Ôtomo est vassal du clan Hijirikawa  dont la couleur est le bleu. Les deux forment donc la famille de couleur 青・ao, le bleu-vert.



2. Tout comme les prêtres du clan Hijirikawa, le clan Ôtomo possède des prêtres qui peuvent purifier les lieux et notamment ceux construits en bois.



3. Le clan Ôtomo est connu pour ses guerriers à long sabre ( Ôdachi ), attaquant à mi-distance avec une portée avantageuse, utilisés principalement contre la cavalerie et en terrain dégagé.



4. Le clan est connu pour son art martial découlant autour des Ôdachi, le Kage-ryū.



5. Les hommes et femmes du clan Ôtomo sont connus pour être plus grand que la moyenne du pays ( 1m76 pour les femmes, 1m80 pour les hommes ).



6. Le clan Ôtomo possède des sabres longs ancestraux que l’on dit purificateurs.



7. Ils sont surnommés les faons du rivage par la Cour ( un côté sarcastique pour les traiter de campagnards ), tandis qu’au sein de la caste guerrière ils sont renommés et surnommés 神鹿 - les Shinroku ( des Cerfs élevés près des temples pour faire office de messagers des dieux ).



8. Le Hakumei porte la couleur verte ( une teinte plus pâle que celle du clan Ôtomo ) pour représenter sa non-conformité ( groupe fait de rônins ) mais aussi pour le printemps ( le renouveau = ces rônins deviennent de nouvelles personnes ).



9. Les Haori du Hakumei ont été produits par le clan Ôtomo, sur demande de l’Empereur.

Bonjour à tous, voici le Petit Point du mois de juillet !
Pour plus de facilité, nous avons décidé de faire un lien avec le post précédent et ne pas vous noyer ainsi dans les informations.
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Si le pays connait une sécurité quasi sans failles grâce aux militaires dirigés par le shogun, ce dernier ne gère aucunement celle de la capitale outre ses fortifications.
La police du Hakumei se charge de la sécurité en ville et n’est pas dispersée dans le pays : elle se cantonne à la sécurité de la capitale et sa population.

Créée en 1650 pour rassurer une population de plus en plus inquiète par les incidents causés çà et là par quelques yôkais indépendants, elle avait pour but de rallier les deux partis et de les mener à un semblant d’harmonie.

Encore aujourd’hui les règles du Hakumei n’ont pas changé depuis le temps de Kiyohito, puisque les Édits à son encontre n’ont pas été modifiés. Le seul alinéa qui manque est celui de la protection du palais qui ne leur est plus déléguée.

Les incidents découlant de l’assassinat de Genjô Takumi menèrent les instances impériales à limiter son pouvoir à la capitale et à créer un autre Hakumei en parallèle, écrit avec les caractères du crépuscule et que l’on nomme plus communément la Garde Impériale.

La nouvelle Garde de L’Ordre est alors réduite à l’occupation des rues et aux directives des Ministres.

Ordre et Discrétion est le credo du Hakumei.
L’Ordre est le second caractère qui compose le nom du Hakumei mais le premier qui le régit. Il est également représenté sur les kamon du groupe et se base principalement sur le bushidô.

L’Ordre est symbolisé par plusieurs préceptes inspirés de ce dernier, du bouddhisme, du taoïsme et du confucianisme. Ils furent rédigés par l’Empereur et le Shogun de l’époque.
Les plus connus sont les 5 suivants :

1. Il est interdit de s'écarter de la voie propre à l'humanité*.


2. Il est interdit de quitter le Hakumei sans autorisation impériale.


3. Il est interdit de gagner de l’argent autre que son salaire, ni de voler, de boire pendant le temps de travail ou de se mêler de litiges ne concernant pas le Hakumei.


4. Il est interdit de combattre pour son propre compte.


5. Il est interdit de tuer sans ordre impérial.

* Ici l'on parle de principes moraux, de valeurs, d'éthique, de moeurs et de tenue propres à la société humaine.


La Discrétion vient de leur premier kanji 薄, une forme de lumière, pâle et fine, mais aussi à la faiblesse et la légèreté. Leurs actions doivent se faire en toute discrétion, montrer la voie et rassurer la population tout en éclairant le chemin.

Le Hakumei possède plusieurs qualités malgré les rumeurs :

1.  Ses guerriers sont endurants et résistants. Mais également très loyaux.


2.  Ils sont proches avec la population et très empathiques.


3.  C’est le groupe le plus hétérogène de tout Yume, certainement le plus tolérant. La condition des femmes est bien estimée.


4.  Tout soldat du Hakumei sait cuisiner, coudre, nettoyer, ranger en plus de se battre.

Leurs symboles :  Le vert céladon salix 🟢, le kanji 命 Mei - l’ordre, les roseaux
Leur QG : Il se situe près du palais Impérial, dans le quartier d’Amadare.

1. Ils sont composés à 15% de Yôkais et à 85% d’humains. Ils sont de même composés à 40% de femmes et à 60% d’hommes. Il y a plus de soldats réguliers que de basaras. Les basara les plus doués sont des femmes.



2. Leur chef étant un ancien Kazama, et le groupe étant lui-même créé par l'ancien shogun, la base de l'entraînement de la défense du Hakumei est constitué d'arts du clan. Celui des basaras se base sur ceux des Hijirikawa.



3. Seulement une dizaine de recrues sur une cinquantaine arrive à pénétrer dans le Hakumei après les rites initiatiques. Les autres souvent meurent à la suite de ces derniers, se voient assignés des métiers limités du fait de leurs blessures, voire sombrent dans la mendicité.



4. Seule la garde de nuit se charge d’éventuels yôkais mais cela n’est pas systématique, leur rôle reste plutôt de patrouiller.  La garde de jour se charge des humains.



5. Contrairement à la croyance populaire, il n’y a aucune haine entre les clans Kazama, Soga et les soldats du Hakumei. Un conflit - personnel - est bien présent entre Tadayoshi et le Shogun actuel mais ne déteint aucunement sur leurs membres. Le clan Soga, au contraire, ferme les yeux sur de nombreuses actions de la police et l’entraide reste régulière entre les 3 entités militaires car leurs buts sont différents.



6. Malgré leur apparente impopularité aux yeux de la cour ou de certains clans, les membres du Hakumei les plus connus de la population se voient toutefois attribuer une forme de respect après la défense de la capitale face à une bonne partie de l’armée Perse. Ce qui lui a revalorisé son surnom de Roseaux de Jade.



7. La moitié du Hakumei fut torturée et exécutée par le Prince Judar. Mais l’autre moitié fut sauvée grâce à la ruse de ses dirigeants.



8. Depuis la fin de la guerre, nombre d’hommes se sont fait passer pour des membres du Hakumei et se sont mis à répandre la discorde en ville. Cette image déteint pleinement sur le groupe, en plus de ne posséder que de rares recrues valides et avides de faire leurs propres lois.




Rappel


9. Le Hakumei porte le vert ( une teinte plus pâle que celle du clan Ôtomo, appelé vert céladon ) pour représenter sa non-conformité ( groupe fait de rônins ) mais aussi pour le printemps ( et donc le renouveau des rônins ).



10. Le symbole du roseau vient de son côté purificateur. Symbole des eaux primordiales, est comme le vert la couleur de la renaissance, et permet ainsi aux rônins de partir sur de nouvelles bases. Un double sens y est attaché notamment pour son côté prolifique ( rônins ), tout en ayant un côté positif s’ils sont maîtrisés ( hakumei ), les points d’eaux s’en voyant assainis ( la capitale ).



11. Les Haori du Hakumei ont été produits par le clan Ôtomo, sur demande de l’Empereur.  

Le Hakumei est venu de l’inspiration du Shisengumi ( et du mémoire de Kazama, basé sur ce dernier ), plus tardif puisque relatif à la fin d’Edo et le début Meiji (1865-1868). Si les deux groupes se ressemblent fortement dans leurs buts et leurs valeurs, ils restent bien différents : Le Hakumei dépendant du pouvoir Impérial, le Shinsengumi du Shogunat d’Edo.
Toutefois, tous deux ont été créés dans un but protecteur et pour effectuer les basses besognes que les guerriers plus distingués ne souhaitaient effectuer. Dans les deux cas, ces hommes réels ou de fiction ont oeuvré/oeuvrent pour se faire reconnaître et avoir le statut de samurais, statut qui leur est entièrement refusé.
Ils ont également sacrifié leur vie pour protéger le pouvoir, malgré la mauvaise considération du gouvernement et parfois celui du peuple.
Ils ne seront adulés que bien plus tard, comme souvent dans l’histoire humaine.